Lorsqu'on traverse l'existence sans vraiment y prendre part,
que l'on se sent hors du monde, tombé en ce royaume sans doute par un écart poétique dans le grand livre du destin,
quand les choses dites essentielles ne sont pour soi que frôlements, les relations humaines qu'un brouillard filandreux dont on se dépètre difficilement,
de cette étrangeté nait parfois un aliéné, un homme de foi, parfois un meurtrier, et de temps à autre un poéte.
La création devient alors un sanctuaire ou l'anormalité et le futile ont encore une place.
Je ne suis qu'un discret pêcheur de rêves et de rimes. Mes vers où Le fantastique est omniprésent passent de l'onirisme à l'étrange, de la mélancolie à la passion.
Je propose sur ce site l'accès libre à mes oeuvres.
Je suis adepte de VERSIFICATION structurée et j'écris en dehors de toute modernité sans me soucier des tendances poétiques actuelles.
Mes influences sont essentiellement des poètes du 19eme et début 20eme, Baudelaire, Lecomte de Lisle, Gautier, Poe, Vivien, Samain,...
Mais puisque pour moi l'oeuvre prime sur l'auteur, il n'est rien de plus à dire ici.
Car ce qui me constitue peut ce rencontrer entre chaque ligne de chaque texte du jardin poétique ici présent.
Allez donc flâner à votre guise entre les couleurs douces et romantiques des "Métamorphoses de la Muse" jusque dans la noirceur funeste de "L'an de cendre"...
Ecrire de la poésie, c'est avant tout chercher un idéal, figer dans l'ambre la beauté profonde des êtres et des choses.
J'ai une attirance prononcée pour la poésie du 19ème, début 20ème et mon goût pour le fantastique et le romantisme qu'il soit précieux ou torturé.
Et puisque je vénère la perfection de forme dont étaient capables les poètes classiques, sans avoir la prétention de l'atteindre, pendant de nombreuses années j'ai tenté d'écrire en alexandrins réguliers. Alternance, genre des rimes, position de la césure,... Mes premiers poèmes, en s'en approchant, n'ont toutefois que rarement étée forme parfaitement classique.
Par la suite, malgré mon envie de perfection formelle, j'ai abandonné les vers réguliers pour me forger mes propres regles d'écritures.
Dans mes textes plus récents, par exemple, à l'aternance féminine/masculine je privilégie souvent une alternance "vocalique/consonantique".
Le poète parfois a besoin de contraintes pour s'obliger à explorer le labyrinthe de ses pensées mais celà n'a finalement que peu d'importance à la lecture
Au delà de cette technique méticuleuse, sous les syllabes, la poésie restera reine.
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Mes dessins sont sans prétention technique aucune, souvent très simples, réalisés au crayon ou à l'aquarelle et ensuite colorisés et retravaillés par infographie.
Toutefois la douceur des courbes et des couleurs se veut porteuse d'une sensibilité particulière, ouverte grande sur la rêverie et l'émotion.
Nombre de dessins ont été utilisés pour le projet "L'Absolu", un oracle réalisé avec Ange de Gaïa.
Les montages numériques quand à eux sont mis au monde en mélangeant diverses photographies et images.
Le travail de mélange et de transformation est particulièrement conséquent afin de se détacher totalement des images sources pour en faire naître de totalement nouvelles.
C'est une sorte de travail de partchwok.
Une visionneuse vous permet de les découvrir dans la partie créations graphiques.
Vous pouvez me joindre via
l'adresse Email : gabriel_leroy@hotmail.com
ou en laissant un message ou un commentaire
sur ma page facebook.
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La Muse, cette entité allégorique, gardienne de toutes les poésies, cette divinité secrète que seul l'artiste peut contempler, règne depuis toujours sur ses délires.
Toujours changeante, toujours plus belle, infiniment elle y dénoue ses cheveux perlés de rimes.
Adorée religieusement, couronnée des œuvres qu'elle inspire elle offre à l’art ses plus précieux trésors.
Dans cet ouvrage s'égrènent des légendes intemporelles tressées d'onirisme et de merveilleux, dans lesquelles la Muse, chaque fois différente, nous révèle quelques-unes de ces innombrables métamorphoses.
Ce tome fait suite aux « métamorphoses de la Muse » et voit l'entrée en scène du poète lui-même, simple mortel, être de chair, avec ses faiblesses humaines, ses doutes et ses tourments.
Il y chante au lecteur les splendeurs de celle qu'il vénère par-dessus tout, mais à laquelle il ne veut s'adresser directement tant elle est sacrée.
Multipliant les lieux et les époques, ses poèmes s’adonnent au romantisme et à la fantaisie.
Les mots ici, ornés d’un florilège de sentiments, l’adoration en tête, louvoient entre les voiles de l'onirisme et de la réalité.
Si le soleil, accablé par l’inconscience humaine, s'était éteint au 19ème siècle, sans doute un poète maladif, avant de disparaître, aurait écrit de la même manière les mots qui composent cet ouvrage.
Au fil des pages la poésie se repaît des derniers soupirs d’une ville abandonnée aux ténèbres.
C’est tout un théâtre d’angoisse et de désolation, reflet d’un monde difforme, allégorie d’une agonie, qui s’y déploie superbement.
Il s'agit de mon premier recueil, écrit sur une très longue période.
Il forme avec « séquelles » et « Atrabile » la partie la plus sombre de mes écrits.
« Séquelles » est une extension du recueil « L’an de cendre » et évoque de manière peut-être plus malsaine encore son monde post-apocalyptique.
S'y ajoutent des œuvres sombres plus disparates.
On y trouvera entre autres des tableaux présentant les monstres d'un cirque macabre, et une rencontre avec la Mort elle-même.
En préalable, avec «A la nuit», en amoureux des ombres, j'ai fait éclore un bouquet de stances adressées à la déesse nocturne.
C’est dans ce jardin intime et glacé d’adoration morbide que, personnifiée de mille manières, la Grande Nuit goûtera ses vers méticuleusement ciselés.
Insolite voyage que celui de cette enfant née d'un amas de cadavres.
Quand l'envie d'aller vers les autres pousse au meurtre, quand rien n'est ce qu'il semble être, quand le vice est partout et la beauté proscrite, c'est que vous êtes entré en "Atrabile" au côté de cette étrange fille aux cheveux noirs.
Cette histoire en vers, se déroulant dans un monde sordide et désertique, est sans doute ma pièce ma plus déroutante. C'est, je pense, ma préférée.
Au-delà des apparences, ce sont les profondeurs d’un état d’âme qui sont dépeintes ici. Les mots touchent aux confins de l'étrange, pour en faire surgir une succession de scènes surréalistes et monstrueuses qui vous dégoûteront ou vous fascineront.
Il est rare que deux âmes parfaitement faites l’une pour l’autre, issues d'un même miracle, se rencontrent sur cette terre.
L'évidence qui nait d'une telle union devient alors une source fabuleuse de poésie.
Les sentiments se font tumultueux. Les mots se font perles de passion.
Et plus rien d'autre alors n'existe pour les amants ivres de vertige et de beauté.
Ce recueil, écrit avec la nostalgie de la poésie classique, embrasse à pleines strophes le thème de l'amour.
Qu'ils penchent vers l’érotisme ou la galanterie, les vers n'y sont toujours que battements de cœur.
Le fabuleux épouse le surréalisme dans « Diphylleia », ensemble de textes dans lesquels j'évoque des mythes qui me sont propres, à part de toute chose connue, ne tenant au monde réel que par un mince fil d'encre.
C'est tout un autre univers qui se déploie poème après poème, toute une troupe de personnages aux noms étranges qui se révèle au fil des strophes.
Toujours à mi-chemin entre le clair et l’obscur, le livre se prolonge ensuite sur « Funambelle » un conte en vers dans lequel deux âmes soeurs frappées d'une malédiction se cherchent au coeur d’une sphère tantôt féérique, tantôt sinistre.
Les textes ici présents abordent divers thèmes, sont encore suceptibles d'évoluer et n'ont pas encore de recueil défini.
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